Frederick Carlton Lewis dit Carl Lewis est né le 1er juillet 1961 à Montgomery dans l'Alabama. Il est le 3ème enfant d'une famille en comptant quatre. Son père et sa mère sont instituteurs. Bill (son père) à été un très bon coureur de 400 mètres, et sa mère (Evelyne) sélectionnée aux Jeux de Melbourne à été l'une des meilleures hurdleuses américaines. En 1951, (avant d'être sélectionnée pour les JO de 1956) elle termine 6ème du 80 mètres haies des Jeux panaméricains disputé à Buenos Aire (Argentine). Les frères aînés de Carl Lewis sont également sportifs de bon niveau : Mark à été sprinter en 9''7 au 100 yards (91,43 m) et Cleve un footballeur professionnel de classe. Quant à sa s½ur cadette Carole, elle deviendra la première Américaine à passé le cap des 7 mètres en saut en longeur. Lorsque Carl Lewis à environ deux ans, il quitte avec sa famille, l'état de l'Alabama où les incidents raciaux se multiplient pour s'établir à Willingro dans le New Jersey. Très vite Carl et sa s½ur, se mettent à l'athlétisme. Les qualités sportives de s½ur s'expriment rapidement alors que celle de Lewis n'émergerons que plus tard. Malheureusement la croissance de Carl est lente et il demeure longtemps un garçon, timide, chétif et introverti, paraissant pas très doué pour le sport.
En 1968 lorsque qu'il n'a que 7 ans, il voit à la télévision le bond monumental accomplis par Bob Beamon au JO de Mexico. Il trace alors chez lui dans son jardin entre deux lignes, le nouveau record du monde (8,90) qui enflamme son esprit.
C'est en 1973, lors d'un meeting, à Philadelphie, réservé au moins de douze ans que Carl Lewis rencontre le mythique Jesse Owens. Carl n'oubliera jamais les paroles d'encouragement que lui prodigua Owens le Quadruple champion olympique de Berlin.
A 15 ans, durant l'année 1976 Carl Lewis se transforme physiquement, en quelque mois sa progression est fulgurante : il grandit de 10 centimètres et court le 100 yards en 9''3. Un an plus tard il remporte le concours de la longueur aux championnats des Etat de l'Est avec un saut de 7 mètres 70.
En 1979, à 17 ans et demi il passe déjà les 8 mètres, il établit un nouveau record scolaire avec 8 mètres 07. Quelques semaines plus tard il se classe deuxième des championnats des Etats-Unis avec un bond de 8 mètres 09. Lorsque qu'il a approche de ses 18 ans il choisit de faire sa première année senior à l'université de Houston. Grâce à son nouvel entraîneur Tom Tellez qu'il dit le meilleur entraîneur du monde, il obtient pour son 18ème anniversaire la médaille de bronze des Jeux Panaméricains avec 8 m 13, soit exactement la performance accomplie par Jesse Owens en 1935. Ce nouvel entraîneur va tout changer chez lui, sa façon de courir (sa foulée va passer de 2 m 30 à 2 m 60) et sa façon de sauter.
En 1980 il est sélectionné pour les JO de Moscou, mais pour des raisons politique, les athlètes américains sont privé de Jeux.
Dès 1981, il réussi 10 sec. au 100 mètres, alors qu'il n'a pas encore 20 ans et franchi 8 m 62 en longueur, ce qu'y lui permet d'être double champion universitaire et d'accomplir le deuxième meilleur saut de tous les temps.
En 1982 Carl Lewis part pour le Santa Monica Track Club, le club le plus célèbre au monde.
C'est en 1983 que Lewis décide d'abandonner ses études pour devenir professionnel. Bien préparé pour les championnats de Monde à Helsinki, il rafle trois médailles d'or : le 100 m, la longueur et le 4x100 m.
En 1984, lors des Jeux Olympique de Los Angeles, c'est le sacre, Carl Lewis remporte 4 médailles olympiques : le 100 m où il gagne aisément avec le temps de 9'99, le 200 m en 19'80, la longueur avec un bond de 8 m 54 et le 4x100 avec son équipe du Santa Monica Track Club. Il Egale ainsi le record qu'avait établie Owens à Berlin.
En 1985 il se consacre au saut en longeur, mais se blesse et ne peut effacer le record de Beamon. En 1986, il retrouve sur 100 mètres un certain Ben Johnson, contre qui il doit affronter victoires et défaites.
A Rome en 1987 (championnat du monde) Ben Johnson n'a plus rencontré Lewis depuis Séville (meeting). Et Carl qui a subit 5 défaite, est en grande forme. En final Ben Johnson s'impose en 9'83 et Lewis termine en 9'93. Le record qu'égalait Lewis est amélioré de 10/100 de seconde. Heureusement Carl peut se consoler avec ses médailles d'or en longeur et au 4x100.
Au JO de Séoul (1988) Carl Lewis remporte la longeur, et le 4 x 100 et termine deuxième du 200 mètres. Pour ce qui est du 100 mètres le scénario se répète, le record du monde est de nouveau pulvérisé par Ben Johnson en 9'79. Cependant un scandale va éclater, Ben Johnson est déclarer positif aux stéroïdes anabolisants lors d'un contrôle antidopage à l'issue de la course olympique. Carl Lewis est alors déclaré vainqueur du 100 m à Rome et de Séoul par la IAAF.
L'année suivante (1989) Carl Lewis s'accorde une année quasiment sabbatique, il laisse le champ libre à tous ses rivaux dont Leroy Burell son camarade de club.
En 1990 Leroy Burell s'adjuge 19 des 20 courses auxquelles il participe. Carl Lewis qui se produit très rarement remporte son 5ème titre de champion des Etat - Unis en 10'05, en l'absence de Burrel.
Juste avant les championnats du monde de Tokyo (1991), Leroy Burrel bat le record du monde en 9'90, effaçant des tablettes Carl Lewis. A Tokyo En finale, Carl Lewis fait sensation il remporte le 100 mètres devant Burell en 9'86, reprenant ainsi son record du monde. Bien que ce soit un exploit considérable on retiendra surtout, le concours de la longueur ou Mike Powel va battre le vieux record du monde de Beamon, avec un bond de 8 mètres 95, laissant Carl Lewis effondré avec 8 mètres 87.
A Barcelone en 1992, Carl Lewis prend sa revanche en remportant une troisième médaille d'or olympique au saut en longueur avec 8 mètres 67. L'absence du King (Carl Lewis) sur 100 m. Présage la fin de son règne au plus haut niveau de l'athlétisme. Carl a 31 ans et personne ne pensent qu'il pourra regagner le 100 mètres aux Jeux olympique et aux championnats du monde. Pourtant Carl Lewis pense continuer jusque' aux JO d'Atlanta où il fêtera ses 35 ans.
En 1993 sa contre - performance aux championnats du monde de Stuttgart et son absence pour cause de blessures et d'allergie aux championnats du monde de Göteborg (1995) est vivement critiquée. Lors des sélections américaines pour les JO d'Atlanta Carl Lewis se qualifie pour la longueur, puisque qu'il termine seulement 6ème du 100 m et 4ème du 200 m.
A Atlanta (1996), Malgré qu'il ne participe qu'a une épreuve, il va défendre son titre olympique sur le sol américain et renouer avec son public douze après Les JO de Los Angeles. C'est au quatrième essai, que Carl Lewis va s'envoler vers la victoire avec un saut de 8 mètres 50, laissant ainsi derrière lui Mike Powel qui est blessé et Yvan Pedroso qui n'est pas dans ces meilleurs jours.
En remportant cette 4 médailles médaille d'or au saut en longueur, après douze au plus au niveau, Carl Lewis nous offre la plus belle victoire de sa carrière.
Carl Lewis, un athlète de légende, un athlète de toujours...
Performances:
1978 4ème USA Junior Longeur
1979 2ème USA Junior 200
2ème USA Longeur
6ème USA En salle Longeur
3ème Jeux Panaméricains Longeur
1980 1er USA Junior 100
1er USA Junior 200
3ème USA En salle Longeur
1er NCAA Longeur
1er NCAA 4 x100
1er NCAA En salle Longeur
1er Jeux Panaméricains Junior 100
1er Jeux Panaméricains Junior 200
1er Jeux Panaméricains Juniors 4 x100
2ème Trials Olympiques Longeur
4ème Trials Olympiques 100
1981 1er USA 100
1er USA Longeur
2ème USA En salle Longeur
1er NCAA 100
1er NCAA Longeur
1er NCAA En salle 60 yards
1er NCAA En salle Longeur
1er Coupe du monde Longeur
9ème Coupe du monde 100
1982 1er USA 100
1er USA Longeur
1er USA En salle Longeur
1983 1er USA 100
1er USA 200
1er USA Longeur
1er USA En salle 60 yards
1er USA En salle Longeur
1er Championnats du monde 100
1er Championnats du monde Longeur
1er Championnats du monde 4 x 100
1984 1er USA En salle Longeur
1er Trials Olympiques 100
1er Trials Olympiques 200
1er Trials Olympiques Longeur
1er Jeux Olympiques 100
1er Jeux Olympiques 200
1er Jeux Olympiques Longeur
1er Jeux Olympiques 4 x 100
1985 4er USA 100
1986 1er USA 100
1er USA Longeur
4ème USA 200
1987 1er USA 200
1er USA Longeur
2ème USA 100
1er GP Final 200
3ème USA En salle 55
1er Jeux Panaméricains Longeur
1er Jeux Panaméricains 4 x 100
2ème Championnats du monde 100
1er Championnats du monde Longeur
1er Championnats du monde 4 x 100
1988 1er Trials Olympiques 100
1er Trials Olympiques 200
1er Trials Olympiques Longeur
1er Jeux Olympiques 100
2ème Jeux Olympiques 200
1er Jeux Olympiques Longeur
1990 1er USA 100
3ème GP Final 100
1991 1er USA En salle Longeur
2ème USA 100
1er Championnats du monde 100
2ème Championnats du monde Longeur
1er Championnats du monde 4 x 100
1992 1er USA En salle Longeur
2ème GP Final 100
2ème Trials Olympiques Longeur
4ème Trials Olympiques 200
6ème Trials Olympiques 100
1er Jeux Olympiques Longeur
1er Jeux Olympiques 4 x 100
1993 2ème USA 200
3ème USA 100
3ème Championnats du monde 200
4ème Championnats du monde 100
1995 2ème USA Longeur
6ème USA 100
1996 6ème USA En salle 60
3ème Trials Olympiques Longeur
5ème Trials Olympiques 200
8ème Trials Olympiques 100
1er Jeux Olympiques Longeur
Gondiel, Posté le lundi 03 juillet 2006 08:52
Touba : Un fils de Serigne Abdou Lahat Mbacké recherché pour le meurtre d'un peulh
Un marabout mouride nommé Serigne Saliou Mbacké, fils du regretté Khalife Cheikh Abdou Lahat Mbacké est activement recherché par la police pour avoir commandité le passage à tabac puis l'assassinat d'un peulh à Touba, annonce la radio Walfadjri, ce lundi à Dakar.
Afriklive, le nouveau site d'information et d'actualités africaines en continu
Sans donner plus de précisions, la radio indique que le marabout est accusé par les peulhs d'avoir ordonné l'agression mortelle d'un des leurs. Ce dernier aurait été frappé jusqu'à ce qu'il rende l'âme. On ignore pour l'heure, les raisons de cet acte, mais il survient au lendemain du conflit qui oppose les peulhs à une partie de la communauté mouride au sujet du ranch de Dolli que le président de la République, Me Abdoulaye Wade avait gracieusement offert au khalife général des mourides. Ce qui a soulevé l'ire des peulhs qui exploitaient naguère ce ranch.